14/38
et au Festival international du film de Singapour
Chronology
Le film suit une chanteuse qui décède subitement lors d’une tournée au Japon, mais son esprit survit et elle se lance dans un voyage pour trouver l’humanité dans l’au-delà. La première à Singapour, qui est également une première en Asie du Sud-Est du film, sera présentée conjointement à la 40e édition du Festival du film français vOilah!
L’un, l’instinct créatif qui anime les artistes et deux, le besoin émotionnel de liens familiaux
Spirit World est un film à plusieurs niveaux qui, à la base, parle de deux impulsions très humaines. Au tout début du film, nous sommes présentés à trois personnages qui ont perdu le contact avec les deux impulsions telles que définies.
Il s’agit bien sûr d’une perspective très idéalisée de cette question universelle : que se passe-t-il après la mort ?
L’auteure-compositrice-interprète Claire (Deneuve), Yuzo (Sakai) – un ancien auteur-compositeur, maintenant accordeur de piano – et son fils éloigné Hayato (Takenouchi), un réalisateur d’anime, dont le meilleur travail acclamé semble maintenant derrière lui. Pour ces trois personnages, il faut prendre des décisions et des actions dans la mort et dans l’au-delà pour trouver une solution aux problèmes non résolus de la vie.
Spirit World répond à cette question de manière très réaliste et pragmatique
Mettre de côté la peur de l’inconnu et faire le choix d’aider les vivants, une quête désintéressée qui, pour nos protagonistes, aboutit à la réalisation de leurs propres humbles désirs. C’est le message de Spirit World qui affirme la vie : l’impulsion créatrice peut porter ses fruits pour guérir les liens familiaux, lorsqu’elle est exercée avec une intention désintéressée.
D’un point de vue technique, Spirit World coche toutes les cases de l’engagement du public
Les performances sympathiques vous attirent, les magnifiques paysages de Takasaki et de Chiba (et les paysages marins) sont un pur régal pour les yeux, et un hommage est rendu aux artistes musicaux des années 60 et 70, un âge d’or de la créativité qui ne sera peut-être plus jamais vu. Une expérience cinématographique douce et sincère pour tous ceux qui ont ressenti l’attrait de la créativité et l’amour de la famille.